26 janvier, 2009

Un week-end chez les humains

Il y a des jours où, éloigné des tempêtes, des arbres qu'elles couchent, des toitures qu'elles dévastent, des vertébrés qu'elles tuent, quoi qu'il arrive, comme disait la Comtesse de Paris qui savait de quoi qu'elle causait, je l'affirme, un instant égoïste : "Tout m'est bonheur !"

Un dîner avunculaire du samedi soir dont je ne dirai rien car je sais que les convives me lisent et si je leur dis que j'en suis heureux car c'est toujours d'une extrême douceur et d'une drôlerie sans cesse renouvelée, ça ne changera rien au fait qu'ils le savent...
Et le lendemain, (oh ! putain, qu'est-ce qu'on bouffe, le week end !) un déjeuner chez une amie parmi mes plus anciennes (là aussi je la fais brève car elle me lit parfois...), des retrouvailles avec elle bien sûr mais aussi avec des amis un peu oubliés et surtout, des découvertes, en particulier son gamin, fils d'un ami à moi, récemment disparu, que je ne connaissais que "sur le papier" et qui me semble de fort bonne nature ... Et puis un magnum de champagne rosé ressorti des temps anciens. Vermouthé un peu, liquoreux à souhait, doré, ambré tout en ayant, magie ultime, je n'ai jamais bu-vu ça, retenu toutes ses bulles et dans elles tant de souvenirs ...

Voilà !


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