En rentrant de Paris, cet après-midi, je m'arrête pour faire quelques courses dans un truc qui s'appelle "Halles d'Auchan" (tiens, au fait, j'ai oublié d'acheter du...). C'est une moyenne surface de banlieue consacrée essentiellement à la bouffe sous toutes ses formes et qui est entourée d'autres biznès du même genre. Ah, pendant que j'y pense, si vous avez comme moi du mal à retrouver votre caisse dans un parking de super-marché, une seule solution : un gros noeud fluo au sommet de l'antenne.
Bref, une fois parqué, j'entre dans le magasin et, dans le grand sas qui permet l'été d'empêcher la chaleur d'entrer et l'hiver de sortir, je vois orienté plein Est ou à peu près, un mec un peu replet sur un petit tapis, tête en bas-fesses en l'air, en train de faire sa prière.
Bon, ok, c'est un peu incongru et si tout le monde se met à faire ses dévotions dans les super-marchés ça va pas faciliter le déplacement des caddies. Imaginez, chrétiens à genoux rayons légumes, bouddhistes en lotus le cul dans la boulange, juifs se balançant doucement aux surgelés, le reste en lévitation au dessus de la parfumerie... et l'odeur d'encens, je vous dis pas !
Mais, ce qui me tarabuste, en fait, c'est bobonne, contre le mur, droite comme une cariatide, emberlificotée toute de noir vêtue telle une bonne soeur ou une grecque antique et qui attend, impassible, un peu gênée aussi, que Monsieur, son seigneur et maître ait fini de régler ses comptes avec son créateur. Alors, je sais bien, je suis un vrai macho... Moi, de mon temps, c'étaient les bonnes femmes qui faisaient ces manières... Mais là, visiblement, le Bon Dieu, les prières des fendues, pffftt ! il s'en tape l'auréole !
Codicille :
Cela dit, j'imagine assez mal je l'avoue, une femme de quelque obédience que se soit s'exhiber hors lieu de culte à quatre pattes sur un bout de moquette, fût-ce pour le salut de son âme... Ah, mais j'oubliais ! ont-elles bien une âme ?
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Bref, une fois parqué, j'entre dans le magasin et, dans le grand sas qui permet l'été d'empêcher la chaleur d'entrer et l'hiver de sortir, je vois orienté plein Est ou à peu près, un mec un peu replet sur un petit tapis, tête en bas-fesses en l'air, en train de faire sa prière.
Bon, ok, c'est un peu incongru et si tout le monde se met à faire ses dévotions dans les super-marchés ça va pas faciliter le déplacement des caddies. Imaginez, chrétiens à genoux rayons légumes, bouddhistes en lotus le cul dans la boulange, juifs se balançant doucement aux surgelés, le reste en lévitation au dessus de la parfumerie... et l'odeur d'encens, je vous dis pas !
Mais, ce qui me tarabuste, en fait, c'est bobonne, contre le mur, droite comme une cariatide, emberlificotée toute de noir vêtue telle une bonne soeur ou une grecque antique et qui attend, impassible, un peu gênée aussi, que Monsieur, son seigneur et maître ait fini de régler ses comptes avec son créateur. Alors, je sais bien, je suis un vrai macho... Moi, de mon temps, c'étaient les bonnes femmes qui faisaient ces manières... Mais là, visiblement, le Bon Dieu, les prières des fendues, pffftt ! il s'en tape l'auréole !
Codicille :
Cela dit, j'imagine assez mal je l'avoue, une femme de quelque obédience que se soit s'exhiber hors lieu de culte à quatre pattes sur un bout de moquette, fût-ce pour le salut de son âme... Ah, mais j'oubliais ! ont-elles bien une âme ?
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j'aurais bien voulu voir ça tiens... trop drôle. C'était sûrement un musulman modéré. La caryatide, quant à elle, pourra se tirer de ce mauvais pas dès que son âme aura trouvé une place sous le foulard.
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