Je m'aperçois, en vieillissant, que je suis de plus en plus intolérant, comme si y avait pas de temps à perdre, urgence... Pas forcément de la manière parfois un peu simpliste dont certains me le reprochent de temps à autre en ce blog. Il y a un tas de choses que je supportais qui me sont désormais pénibles. Des traits de caractères de certains de mes contemporains dont je ne sais pas s'ils s'accentuent où si c'est moi qui désormais les reçois, les perçois mal.
Je crois, honnêtement, que ça peut venir de moi. C'est pas ça qui me console... ni ne me rassure. Alors, pour éviter tout conflit, toute fâcherie, j'ai opté pour le retrait, la "disputatio interrupta", comme le très frustrant coït du même métal... Mais il arrive quand même et parfois, que l'énoncé candide de truismes choisis prudemment parmi les plus consensuels peut déclencher de fort vives et inattendues réactions, façon coup de marteau sur la vitre pour écraser une mouche. Alors le plus simple, dans ce cas, pour éviter les éclats qui peuvent blesser, même et parfois en premier celui qui les a provoqués, c'est d'arrêter tout de suite le débat en prétextant qu'on n'a pas compris le sujet de la "disserte", de sortir son joker, d'agiter son linge blanc, d'implorer la trêve avant même le combat et de glisser en douce autant que faire se peut (faut pas que ça se remarque trop non plus !), vers autre chose d'encore moins potentiellement conflictuel ...
Dans tous les cas, il apparaît que le plus sage, c'est d' acquiescer à toute proposition dont il est attendu/entendu qu'on l'agrée et réfuter avec le même entrain ce qu'on est censé rejeter. Le problème, dans cet exercice, car la réponse est binaire, fifty-fifty, c'est de ne pas se planter... Bref, pour tolérer, banalisons ! L' amitié, l'amour et leur pérennité c'est, je le sais maintenant, à ce prix-là que ça se paye. Et comme j'y tiens par dessus tout, je m'exerce désormais en secret à la tolérance et encore plus à la prophylaxie de la discussion qui fâche dans l'unique souci de sauvegarder l'hygiène relationnel dans sa globalité.
C'est pas très gai, cette histoire, un peu clinique, mais c'est comme ça, car il faut faire en sorte que nos pathologies diverses et personnelles restent à jamais, comme les greffes malgré leurs évolutions, compatibles et éviter leur regrettable et irréversible rejet... Enfin, ça c'est pour ceux qui ont conscience du danger...
Reste que, c'est vrai, même s' il y a des choses plus tragiques, j'en reste un peu triste et en plus, j'avais pas prévu cet "entraînement-là" comme devoir de vacances... Et c'est pas pour autant que je suis prêt, loin de là, à revivre l'expérience.
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Je crois, honnêtement, que ça peut venir de moi. C'est pas ça qui me console... ni ne me rassure. Alors, pour éviter tout conflit, toute fâcherie, j'ai opté pour le retrait, la "disputatio interrupta", comme le très frustrant coït du même métal... Mais il arrive quand même et parfois, que l'énoncé candide de truismes choisis prudemment parmi les plus consensuels peut déclencher de fort vives et inattendues réactions, façon coup de marteau sur la vitre pour écraser une mouche. Alors le plus simple, dans ce cas, pour éviter les éclats qui peuvent blesser, même et parfois en premier celui qui les a provoqués, c'est d'arrêter tout de suite le débat en prétextant qu'on n'a pas compris le sujet de la "disserte", de sortir son joker, d'agiter son linge blanc, d'implorer la trêve avant même le combat et de glisser en douce autant que faire se peut (faut pas que ça se remarque trop non plus !), vers autre chose d'encore moins potentiellement conflictuel ...
Dans tous les cas, il apparaît que le plus sage, c'est d' acquiescer à toute proposition dont il est attendu/entendu qu'on l'agrée et réfuter avec le même entrain ce qu'on est censé rejeter. Le problème, dans cet exercice, car la réponse est binaire, fifty-fifty, c'est de ne pas se planter... Bref, pour tolérer, banalisons ! L' amitié, l'amour et leur pérennité c'est, je le sais maintenant, à ce prix-là que ça se paye. Et comme j'y tiens par dessus tout, je m'exerce désormais en secret à la tolérance et encore plus à la prophylaxie de la discussion qui fâche dans l'unique souci de sauvegarder l'hygiène relationnel dans sa globalité.
C'est pas très gai, cette histoire, un peu clinique, mais c'est comme ça, car il faut faire en sorte que nos pathologies diverses et personnelles restent à jamais, comme les greffes malgré leurs évolutions, compatibles et éviter leur regrettable et irréversible rejet... Enfin, ça c'est pour ceux qui ont conscience du danger...
Reste que, c'est vrai, même s' il y a des choses plus tragiques, j'en reste un peu triste et en plus, j'avais pas prévu cet "entraînement-là" comme devoir de vacances... Et c'est pas pour autant que je suis prêt, loin de là, à revivre l'expérience.
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