Dans ma petite ville, la communauté musulmane est suffisamment importante pour que la mairie lui ait fourni un lieu de prière, tout près de chez moi, en attendant que soit définitivement construite ce que personne ne veut nommer par son nom, une mosquée. Mon voisin monsieur T., dont la femme qui porte foulard n'est pas du genre à s'en laisser compter, s'y rend depuis qu'il est en retraite au moins deux fois par jour. Il s'est laissé pousser la barbe même si je ne suis pas certain (mais après tout qu'en sais-je ?) qu'il ait fait le pèlerinage. Chaque fois que je passe devant la salle, un grand préfabriqué, je suis toujours étonné de voir que contrairement à l' église catholique de mon enfance, repaire de bigotes en mantille, la salle de prière musulmane d'aujourd'hui est le repaire visibles des hommes en djellaba et calotte... de femmes, pas l'ombre d'une... Situation en miroir. J'en viens à me demander, parce que tout ça n'est pas si simple, si ces braves hadjs ne viennent pas ici, étant interdits de bistrot, pour échapper, comme disait mon grand-père, quelques minutes après le boulot "à leur gouvernement" et à leur marmaille... Mon pote Abdelkader, lui, il a choisi autre chose... n'étant pas spécialement pratiquant, pour échapper à sa légitime, (je la connais, c'est un monstre d'autorité, quand on les voit ensemble, on dirait un ménage de Dubout) préfère, bien qu'il soit en retraite, bosser encore, autant qu'avant...
Alors... vous savez, l'histoire du voile et de l'autorité du mâle... bôf... Je dis pas que ça n'existe pas, mais j'ai parfois quelques doutes...question statistiques...
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Alors... vous savez, l'histoire du voile et de l'autorité du mâle... bôf... Je dis pas que ça n'existe pas, mais j'ai parfois quelques doutes...question statistiques...
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comme dit le dicton;
RépondreSupprimerfemme à lunette, femme à quéquette
femme à foulard, femme tête de lard