18 février, 2008

Finkielkraut, j'ai un doute, est-il vraiment con ?

Ah, j'allais l'oublier, Finkielkraut ! Interviouvé dimanche dernier sur Europe, il diffuse pendant une heure un flot de banalités assommantes, passe autant de temps à enfoncer les portes ouvertes de son autosatisfaction, bref, quoi qu'il en dise, c'était pas la peine, comme il le raconte, de piquer des sueurs à vouloir faire Normal-Sup... Ce mec est d'un tel convenu, qu'à coté, l'ineffable Luc Ferry est dans son discours un avatar réjouissant de fantaisie de l'almanach Vermot. Seulement à la fin, il se relâche. Il cause musique. Il adore les Beatles, mais il culpabilise un peu car pour lui les Beatles, "c'est pas de la musique", parce que "ce n'est pas de la Grande Musique", comme Mozart ou Bach... Ah! mais non ! Qu'est ce que c'est que cette couillonnade, philosopheur de mes deux ? Mon bon maître Antoine Tisné nous disait toujours et il avait bigrement raison qu'il préférait, malgré l'incongruité de la mise en perspective, une bonne chanson à une mauvaise symphonie... C'est donc, imbécile sonore et certifié, qu'on ne t'a jamais dit ou que tu n'as pas été foutu d'imaginer, à l'instar de Lévi-Strauss, qu'on ne juge pas une culture "avec les outils d'une autre culture"...
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