"Casse-toi, alors !".
"Tu me salis !".
"Casse-toi alors, pauvre con!".
Voila un extrait de l'échange entre le président et un visiteur au salon de l'agriculture et dont il voulait sans doute serrer la main. Le président est certes d'une vulgarité totale et la personne à laquelle il s'adresse l'est tout autant. La question, en dehors de l' anecdote est de savoir comment on peut en arriver à voir le premier personnage de l' État se faire traiter ainsi. Imaginez-vous de Gaulle, Pompidou, Giscard, Mitterrand et Chirac, se faire tutoyer et tutoyer en retour ? C'est donc moins le fond du dialogue qui importe que sa forme. c'est moins le "casse-toi" ou le "pauvre con" du président (visiblement l'une de ses injures de base) en réponse qui fait problème que le fait qu'il ait tout naturellement induit le tutoiement de la part de son adversaire. Allez voir la vidéo sur le site du "Parisien". On s'attend presque qu'à l'issue de l'échange notre président, comme un enfant après une bousculade sur la cour de récré, lâche un triste " même pas mal !" C'est pathétique.
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J'ai lu quelque part qu'à l'invective "mort aux cons", De Gaulle aurait répondu : "Vaste programme"! ;
RépondreSupprimerDe même, lorsqu'un quidam a lancé "enculé!" à Jacques Chirac, celui ci aurait répondu "...enchanté, moi c'est Jacques Chirac"...
On aura beau dire, c'était pas la même classe...
Pour ce qui est de l'anecdote de de Gaulle, il parait que ce sont des graffiti qu'il avait vus de sa voiture ou du train.
RépondreSupprimerQuand à Chirac, je ne la connaissais pas.
AH , au fait ami Phrensswa, quoi de neuf à Poitiers pour les municipales, mon camarade d'école Alain Claeys est-il en bonne posture ?
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