J'écoute aujourd'hui une émission sur les "Alicaments". Les "alicaments" ou "médicaliments" sont de simples produits alimentaires fabriqués à la tonne, ça peut être à base de bifidus actif (tiens à propos, y-a-t-il du bifidus passif ? ), de yaourt sub-caucasien, de céréales du Kérala, de décoction d'orties des Andes, bref de n'importe quoi, mais qu'on conditionne dans de tous petits récipients ressemblant à s'y méprendre à ceux des produits pharmaceutiques ou para-bio-pharmaceutiques et qu'on vend au prix fort au rayon "froid" ou au rayon "santé" des grandes surfaces, pour faire croire au gogo en caddy qu'ils ont des vertus quasi-médicinales.
Il s'agit donc d'un foutage de gueule en tubes, en gélules, en sachets (le suppositoire étant obsolète et à vrai dire assez peu présentable, nos sphincters et muqueuses rectales, grands oubliés de l'industrie agro-alimentaire, sont jusqu'à ce jour à l'abri -momentané ?- de toute sollicitation...).
Bref, tout ça pour vous dire que l' "Alicament" a été inventé dans les années cinquante et pas par n'importe qui ! Il a été inventé par notre cousine Alice. Et oui ! Notre cousine Alice (oui, la maman de la cousine Roseline), robuste épouse d'un riche commerçant nantais, cachait sous son vison une surcharge pondérale qui avait fini, comme le vison lui-même et par la force des choses, par devenir d'importance. Son médecin un jour lui conseilla un régime. Oh ! pas violent le régime ! simplement de manger des biscottes au petit déjeuner. Et bien notre cousine Alice, convaincue des vertus amaigrissantes des biscottes, les grignotait en nombre en plus de ses petits pains beurrés, de sa matinale brioche et de ses confitures...
.
Rectification necessaire, vérité rétablie, Alice n'était pas la mère de Rosseline mais sa belle-mère,Bernard le fils D'Alice et de Camille avait épousé, comme c'est étrange, une belle obesse au teint laiteux qui, elle aussi au régime, mangeait le matin, en plus de ses tartines généreusement beurrées, des biscottes dégoulinantes de miel ou de confiture... Donc le vieil adage qui dit avec beaucoup de circonspection :"avant d'épouser la fille regarde la mère" n'a aucune valeur ici!
RépondreSupprimerLes cousins nantais étaient de bons vivants,leur vie un long fleuve tranquille...L'esprit libre jamais encombré d'inutiles problèmes existentiels, ils étaient épanouis, heureux comme des papes et... comme des paniers. Leur maison solide était confortable : beaucoup de carrelage et de mauvais goût, mais leur table abondait, délicieuse. Je me souviens tout particulièrement lors d'un passage à Nantes du brochet au beurre blanc qu'Alice préparait avec amour!un vrai régal!inoubliable!
RépondreSupprimerIl faut lire Roseline, il n'y a aucun lapsus dans le s surnuméraire, car Alice comme sa belle fille étaient entièrement dépourvues de méchanceté... de bonnes cousines!
RépondreSupprimerMais oui, bien sûr, le cousin Bernard... le cousin Camille, J'ai un peu mélangé la parentèle. Roseline, c'était la "bru" !
RépondreSupprimerMais au bout du compte, ce qui m'impressionnait le plus dans ces excès de taille, c'était celle de ce chêne millénaire qu'on croisait sur la route... où est-il ce chêne, s'il est encore ?
Elles"étaient obèses et non "obesses" les braves cousines,encore un s en trop comme des kilos!
RépondreSupprimer