Quand on commence à vieillir, c'est la règle, soit on meurt, soit on voit, avant, les autres mourir... Oh, voir les autres mourir, c'est pas nouveau, certes, on a vu ses grands parents, puis un frère, ses parents... et celui qu'on aima...jusque là rien que de presque normal hormis l'accident et la maladie (on a quinze ans pour les grands parents,trente et quarante pour les parents..) et puis schlak ! d'un seul coup c'est votre génération qui commence à défuncter, âge pour âge... Déjà, y avait eu des alarmes, oh! rien de pathologique, que du naturel ! mais néanmoins les prémices du commencement de la fin. Je vais vous faire rigoler, mais l'annonce pour la première fois, par une amie très proche il y a maintenant hélas quelques lustres, de sa ménopause m'avait sérieusement perturbé...
Et puis, là, froidement avant hier, un pote avec qui on a fait les 400 coups qui s'infarctuse dans son bureau en plein jour. Bien sûr, la vie avait fait qu'on se voyait moins, mais on pensait l'un à l'autre et je vois pas de raison puisque je pensais à lui qu'il n'en faisait pas régulièrement autant à mon égard... Quand on se voyait, par les hasards d'un voyage à Poitiers (tiens peut-être même pour un enterrement...) on avait l'impression de reprendre la conversation là où on l'avait laissée... J'ai toujours le son de sa voix dans le coeur de l'oreille et celui de son accent pur luma-farci-poitevin...
Alors voilà, il y a eu la surprise, l' analyse qu'on voudrait froide du drame, la femme, les enfants heureusement adultes et puis la réalité : ça y est c'est notre tour, baby-boomers dont le coeur fait boum...
Mais maintenant, et bien, y a plus à gamberger.... c'est la tristesse, la vraie, la simple, celle qui fait qu'on a, comme un gamin, envie de pleurer, et cette fois pas sur soi, sur lui...
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Et puis, là, froidement avant hier, un pote avec qui on a fait les 400 coups qui s'infarctuse dans son bureau en plein jour. Bien sûr, la vie avait fait qu'on se voyait moins, mais on pensait l'un à l'autre et je vois pas de raison puisque je pensais à lui qu'il n'en faisait pas régulièrement autant à mon égard... Quand on se voyait, par les hasards d'un voyage à Poitiers (tiens peut-être même pour un enterrement...) on avait l'impression de reprendre la conversation là où on l'avait laissée... J'ai toujours le son de sa voix dans le coeur de l'oreille et celui de son accent pur luma-farci-poitevin...
Alors voilà, il y a eu la surprise, l' analyse qu'on voudrait froide du drame, la femme, les enfants heureusement adultes et puis la réalité : ça y est c'est notre tour, baby-boomers dont le coeur fait boum...
Mais maintenant, et bien, y a plus à gamberger.... c'est la tristesse, la vraie, la simple, celle qui fait qu'on a, comme un gamin, envie de pleurer, et cette fois pas sur soi, sur lui...
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ai essayé d'appeler mais je tombe sur un fax;vous dire ma tristesse, la mort de votre ami m'affecte votre texte comme témoignage est poignant je compatis à votre peine
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