Raymond Barre est mort. Ah bon, il a été vivant ? Voyons, soyons sérieux ! Raymond Barre c'est le degré zéro de l'Essence... Que restera-t-il de cet individu-sa vie-son oeuvre ? Mais rien, tout comme son clone Raffarin, rien du tout, à part deux ou trois manuels d'économie qui doivent maintenant servir de cales dans quelques appartements germanopratins d'anciens baby-boomers de Sciences-Po en retraite anticipée. Pouvez-vous honnêtement citer une mesure, un truc utile, un "concept" salutaire, une petite loi bienfaitrice qu'il aurait inventés ?
On nous rappelle "sérieusement" en guise de panégyrique qu'avant son arrivée à Matignon, la différence entre les richesses de la France et celles de l'Allemagne était de 25 % en faveur de celle-ci et qu'à la fin de son passage elle n'était plus que de 17%... Ok, moi, j'en veux bien, des chiffres, mais dans ce cas, qu'on me prouve en même temps que ce n'est pas l' Allemagne qui s'était appauvrie...
Et puis je me souviens, si vous les avez oubliées, de ses apparitions télévisées, au cours desquelles, patelin, mais aussi hautain et méprisant, il annonçait avec des rondeurs de Raminagrobis les pires serrage de ceinture, de préférence, en bon libéral, en direction des moins riches... Ah le salaud ! Il était déjà moderne, faut le reconnaître ! Des bienfaits donc ? Des nèfles... D'ailleurs les communiqués nécrologiques sont sommes toutes bien minces et d'une banalité conforme à celle du personnage...
Seul un soupçon de fidélité à des gens fort douteux (Papon, par exemple) et quelques obsessions anti-sémites diversement mais toujours fermement réitérées, resteront dans les mémoires de ceux qui pendant quelques heures encore, vont se rappeler qu'exista cet homme de si peu d'importance... avant de l'oublier.
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On nous rappelle "sérieusement" en guise de panégyrique qu'avant son arrivée à Matignon, la différence entre les richesses de la France et celles de l'Allemagne était de 25 % en faveur de celle-ci et qu'à la fin de son passage elle n'était plus que de 17%... Ok, moi, j'en veux bien, des chiffres, mais dans ce cas, qu'on me prouve en même temps que ce n'est pas l' Allemagne qui s'était appauvrie...
Et puis je me souviens, si vous les avez oubliées, de ses apparitions télévisées, au cours desquelles, patelin, mais aussi hautain et méprisant, il annonçait avec des rondeurs de Raminagrobis les pires serrage de ceinture, de préférence, en bon libéral, en direction des moins riches... Ah le salaud ! Il était déjà moderne, faut le reconnaître ! Des bienfaits donc ? Des nèfles... D'ailleurs les communiqués nécrologiques sont sommes toutes bien minces et d'une banalité conforme à celle du personnage...
Seul un soupçon de fidélité à des gens fort douteux (Papon, par exemple) et quelques obsessions anti-sémites diversement mais toujours fermement réitérées, resteront dans les mémoires de ceux qui pendant quelques heures encore, vont se rappeler qu'exista cet homme de si peu d'importance... avant de l'oublier.
A moins qu'il ne reste définitivement dans les notres pour avoir dès 1978 lancé cette suprême, prudhommesque et déjà sarkozienne évidence à propos des chômeurs :
"Ils n’ont qu’à créer leur entreprise ! ..."Cultiver la mémoire de Raymond Barre ? Oui ! mais du pied gauche pour faire en sorte que post mortem, il produise enfin un peu de bonheur utile....
08.2007
RépondreSupprimerPuisse RAYMOND BARRE reposer en paix !!
ZAÏMA
Ah ben oui, y a pas de raison !
RépondreSupprimerDessin dans le Canard Enchaîné : deux personnes veillent la dépouille de Raymond Barre. "On dirait qu'il dort. Je lui ai souvent vu cette expression à l'Assemblée."
RépondreSupprimerJeudi 11 Octobre 2007
RépondreSupprimerRéflêxion de
p.p lemoqeur qui porte à merveille son surnom !!
ZAÏMA