J'avais oublié, ayant déserté un peu la chaîne publique pour une autre, Philippe Meyer sur France Inter chaque samedi matin... Je le retrouve aujourd'hui et vous ressers ce que j'avais écrit en octobre 2005 et qui reste toujours d'"actualité".
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Mon chien qui est un chien de goût hurle à la mort dès le générique car il préfère avec raison la version originale du Tic-Toc -Choc ou (les) Maillotins, au clavecin plutôt qu'au piano...
Philippe Meyer, c'est le Art Buchwald du pauvre, ce qui n'est pas peu dire car Art Buchwald était à l'humour ce que mon charcutier traiteur du coin (macédoine de légumes et pieds de cochon en gelée ) est à Fauchon et Hédiard réunis...
Philippe Meyer, c'est du succédané de Vialatte, ça voudrait avoir la couleur du Vialatte, le goût du Vialatte, mais ce n'est même pas du Vialatte, ce qui en soi n'est pas bien grave, car Vialatte , entre nous, quoi qu'on pense ou qu'on dise, il y a quand même plus drôle...
Philippe Meyer est tellement réducteur-lamentable que lorsqu'il cite du Vialatte, on croit que c'est du Meyer... Je serai ayant-droit de Vialatte, je protesterai...
Alors Philippe Meyer c'est quoi ?
C'est le contentement de soi, l'absolue certitude d'être dépositaire d'une drôlerie endogène, d'un humour médullaire, d'un esprit naturel...
Philippe Meyer est l'une des rares créatures radiophoniques dont on peut entendre les sourires de contentement annonceurs de chacune des saillies . Les bouffons avaient des grelots, Philippe Meyer a un sourire qu' il agite violemment avant que de sortir une subtilité répétitive (Philippe Meyer, mammifère omnivore,) des qualificatifs réitérés (matutinale, pour l'exemple) et quelques tournures soigneusement élégantes (passé surcomposé, entre-autres) ...
Philippe Meyer parle actuellement de chansons françaises. Il a concocté un concept qui serait une sorte d'exercie d'anthropologie minimale de la musique, d'analyse pseudo-structurale de la chansonnette, ainsi qu'un tribunal de l'intelligence chansonnière dont il serait le juge et le procureur autoproclamés...
Au début on a pu trouver ça drôle... Quatre ou cinq ans après cela devient insupportable. Car, comme celui de son compère Lodéon, le fond de commerce de Meyer n'est plus de première fraîcheur...
Où êtes- vous, Jean-Christophe Averty où même Jean-François Kahn ?
J'ai failli, un moment, avoir à son égard une tentation compassionnelle... Jusqu'à ce que je reconnaisse définitivement qu'en fait Philippe Meyer n'est dans l'ordre :
qu'un imbécile sonore ,
un prétentieux bavard,
un érudit de pacotille,
un cuistre,
une nuisance radiophonique ,
un miasme hertzien...
Meyer c'est comme Amédée , comment s'en débarasser ?
.
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Mon chien qui est un chien de goût hurle à la mort dès le générique car il préfère avec raison la version originale du Tic-Toc -Choc ou (les) Maillotins, au clavecin plutôt qu'au piano...
Philippe Meyer, c'est le Art Buchwald du pauvre, ce qui n'est pas peu dire car Art Buchwald était à l'humour ce que mon charcutier traiteur du coin (macédoine de légumes et pieds de cochon en gelée ) est à Fauchon et Hédiard réunis...
Philippe Meyer, c'est du succédané de Vialatte, ça voudrait avoir la couleur du Vialatte, le goût du Vialatte, mais ce n'est même pas du Vialatte, ce qui en soi n'est pas bien grave, car Vialatte , entre nous, quoi qu'on pense ou qu'on dise, il y a quand même plus drôle...
Philippe Meyer est tellement réducteur-lamentable que lorsqu'il cite du Vialatte, on croit que c'est du Meyer... Je serai ayant-droit de Vialatte, je protesterai...
Alors Philippe Meyer c'est quoi ?
C'est le contentement de soi, l'absolue certitude d'être dépositaire d'une drôlerie endogène, d'un humour médullaire, d'un esprit naturel...
Philippe Meyer est l'une des rares créatures radiophoniques dont on peut entendre les sourires de contentement annonceurs de chacune des saillies . Les bouffons avaient des grelots, Philippe Meyer a un sourire qu' il agite violemment avant que de sortir une subtilité répétitive (Philippe Meyer, mammifère omnivore,) des qualificatifs réitérés (matutinale, pour l'exemple) et quelques tournures soigneusement élégantes (passé surcomposé, entre-autres) ...
Philippe Meyer parle actuellement de chansons françaises. Il a concocté un concept qui serait une sorte d'exercie d'anthropologie minimale de la musique, d'analyse pseudo-structurale de la chansonnette, ainsi qu'un tribunal de l'intelligence chansonnière dont il serait le juge et le procureur autoproclamés...
Au début on a pu trouver ça drôle... Quatre ou cinq ans après cela devient insupportable. Car, comme celui de son compère Lodéon, le fond de commerce de Meyer n'est plus de première fraîcheur...
Où êtes- vous, Jean-Christophe Averty où même Jean-François Kahn ?
J'ai failli, un moment, avoir à son égard une tentation compassionnelle... Jusqu'à ce que je reconnaisse définitivement qu'en fait Philippe Meyer n'est dans l'ordre :
qu'un imbécile sonore ,
un prétentieux bavard,
un érudit de pacotille,
un cuistre,
une nuisance radiophonique ,
un miasme hertzien...
Meyer c'est comme Amédée , comment s'en débarasser ?
.
Rhô !
RépondreSupprimerSincèrement, j'ai simplement éteint la radio depuis un bout de temps. Les FM servent de la soupe, les périphériques de la pub et FranceInter n'est plus qu'un souvenir.
Sauf Daniel Mermet, mais l'horaire en plein après midi (15h) fait que je le rte systématiquement…
:-)
J'ai failli répondre et je me suis dit que finalement ça n'en valait pas la peine. Puis... Je visite de moins en moins ce blog et en lisant ce genre d'article, je comprends pourquoi. Nuisance radiophonique,
RépondreSupprimermiasme hertzien...je me demande ce qu'il va vous rester pour qualifier les Arthur ou autres tenants de la soupe fm dont parle votre ami filaplomb.
Quant au "sur France-inter je n'écoute plus que Mermet", ça me fait penser au "vous savez j'ai une femme de ménage roumaine...une perle !"
Cher Rimailleur, adepte forcené de la prétérition, si vous êtes sensible à l'humour de Meyer, tant mieux pour vous... Vous avez raison, il faut savoir se contenter de ce qu'on peut, c'est sans doute un signe de sagesse.
RépondreSupprimerPour ce qui est des Arthur et autres, contrairement à vous, je ne les connais pas... Je ne me permets de juger que ceux qui émargent à la "Redevance"... Meyer en fait partie... Donc je juge...et j'explique pourquoi...
Je suis surtout sensible au fait que Meyer ne se contente pas d'être un disc-jockey . Il est arrivé également qu'il me fasse découvrir quelques auteurs. Je ne vais pas bouder une tranche horaire où on me fait entendre Bernard Dimey et Colette Magny plutôt que Gwen Stefany ou Avril Lavigne (je sais, vous ne connaissez pas mais c'est sans doute que vous n'avez pas d'enfants ou qu'il sont trop vieux). Et surtout, ce que j'apprécie,je le répète, c'est qu'il ne se contente pas d'être un passeur de disques mais qu'ils conçoit une émission. Vous ne vous permettez de juger, dites vous que ceux qui émargent à la redevance. C'est politiquement discutable. Car pendant qu'on tape sur le service public sous prétexte qu'il n'est pas à la hauteur de l'exigence de ceux qui ne supportent que l'entre-soi, les médias privés s'en mettent plein les poches en faisant de la merde en boite. Qu'on critique les dérives d'un service public lorsqu'il se calque sur le privé (comme Delarue sur France 2), soit, mais c'est quand même loin d'être le cas d'un Meyer.
RépondreSupprimerQuand à nos sensibilités respectives à tel ou tel humour, là pour le coup, vous me faites bien rigolé.
Excusez-moi, mais découvrir Magny , Dimey, Gwen Stefani ( avec un "i" pas un "y", cher Rimailleur, moi aussi je connais même si je n'ai pas d'enfants...) ou Avril Lavigne par les bons soins de Meyer en 2007 c'est prendre comme lui le train en marche... et pas le TGV ... Devoir attendre aujourd'hui pour découvrir ceux que, puisqu'on parle de France Inter, les José Arthur, CLaude Villers et autres Bouteiller (aujourd'hui en retraite) nous faisaient découvrir quand vous ne pissiez pas debout, je trouve ça un peu con...
RépondreSupprimerMeyer qui est, lui, en âge d'avoir connu ces chanteurs (pas Lavigne ou Stefani, mais Dimey et Magny)à l'époque ou nous les découvrions, ne faisiat pas état de ses connaissance à cette époque... Il est donc lent à la détente...
Là où vous ne comprenez rien, c'est que justement, je ne tape pas sur le service public, mais sur certains "animateurs" inaltérables, non-biodégradable et dont le maintient à l'antenne semble, en raison de leur épuisement, des plus mystérieux...et font que ces radios auuxquelles je tiens sont désertées en raison de tâcherons comme Meyer...
Pour ce qui est des radios privées, je m'en fous, elles peuvent faire ce qu'elle veulent, à moins, cher Rimailleur, qu'encore plus gauchiste que moi, vous demandiez au nom de la " Culture" de les éradiquer...
Je pense, Cher Rimailleur, que vous êtes un dangereux bolchevique...
PS. Ah, à propos de Colette Magny... C'était une grosse conne antipathique que j'entendis un jour dire le plus sérieusement du monde dans les coulisses d'un théâtre universitaire de province à un pote journaliste qui l'interviouvait : "Je suis la seule chanteuse de blues française"...
"Melocoton" ? non : "mais qu'elle est conne"...
Je ne sais pas si c'est un problème de vue ou un manière d'arranger les propos à votre goût mais je constate une fois de plus que vous lisez en diagonale :
RépondreSupprimer- J'ai dit (copié/collé):Il est arrivé également qu'il me fasse découvrir quelques auteurs.(le point indique qu'on passe à une autre phrase et n'indique en rien que cette seconde phrase est un développement de la précédente: en bref ce n'est pas Meyer qui m'a fait découvrir Dimey ni Magny.Je ne vais pas bouder une tranche horaire où on me fait entendre Bernard Dimey et Colette Magny plutôt (le "plutôt" indique une sorte d'opposition. En clair je n'ai jamais entendu ces deux chanteuses chez Meyer) que Gwen Stefany ou Avril Lavigne
vous répondez : "mais découvrir Magny , Dimey, Gwen Stefani ou Avril Lavigne par les bons soins de Meyer en 2007 c'est prendre comme lui le train en marche... et pas le TGV....euh c'est de l'humour ça j'espère .
Il ne me semble pas que l'objectif de Meyer soit d'être dans un quelconque train. Son émission est une émission de chanson francophone qui s'attache aussi bien à Loïc Lantoine, aux Têtes raides ou à Abdel Malik qu'à Vian, Dimey ou aux chansonniers d'avant guerre.
Quant au service public je maintiens ce que j'ai dit. C'est les ayatollahs de votre genre (je pense également à ces associations d'auditeurs de france culture) qui lui portent les plus mauvais coups
Vous savez très bien que ce ne sont pas les chanteurs qu'il moque ou ceux qu'il porte aux nues qui sont en cause, mais Meyer lui-même, qui est avouez-le, proprement ou plutôt salement insupportable... C'était simplement mon propos. C'est d'autant plus con, que le même Meyer, avant sa décrépitude, participa admirablement en disant et peut-être même en en ayant écrit le commentaire à ce film superbe de Frédéric Rossif qui s'appelle " De Nüremberg à Nüremberg".
RépondreSupprimerEt l'on a du mal à croire que c'est le même, devenu aussi bouffi de contentement de soi, bref aussi con...
Ah ! j'oubliais, pour ce qui est d'être un ayatollah, olla !
RépondreSupprimerPourquoi aller chercher si loin, "Savonarole", parole !
m'aurait suffi...
Belle joute !
RépondreSupprimerJ'aimais bien Philippe Meyer lorsqu'il chroniquait dans la matinale d'Inter (avant Martin Winckler).
Aujourd'hui, il est au Modem.
Au milieu, quoi.
Au milieu de quoi ?