Vous savez ce que j'écoute pendant que je vous écris ?
Les Chorals pour orgue de Buxtehude.
C'est vraiment bien, ça met en forme, ça a de la pêche.
Du contrepoint serré, vigoureux, jubilatoire, comme je l'aime.
Un vieux disque. Saorgin, à l'orgue d'Alkmaar. Pas une ride, pas un regret. Une registration d'une finesse absolue , un phrasé d'une clarté totale . Que du bonheur ! comme on dit aujourd'hui ! C'est plein de notes et on les entend toutes !
Les Chorals pour orgue de Buxtehude.
C'est vraiment bien, ça met en forme, ça a de la pêche.
Du contrepoint serré, vigoureux, jubilatoire, comme je l'aime.
Un vieux disque. Saorgin, à l'orgue d'Alkmaar. Pas une ride, pas un regret. Une registration d'une finesse absolue , un phrasé d'une clarté totale . Que du bonheur ! comme on dit aujourd'hui ! C'est plein de notes et on les entend toutes !
Ce bon Dietrich, le "papa" d'un certain Jean-Sébastien B. : il fut un bel organe...iste ; mais il s'est nettement moins répandu que le "fiston".
RépondreSupprimerIl est donc à diffusion restreinte : quelques happy few de la musique d'orgue...asmes.
Tiens, tout cela me fait songer à ce brave et sympathique Heinrich Schütz, baroque, sacré, quoique dans un genre plus... monteverdien.
Oui, mais si Schütz reste un peu en retrait, c'est qu'il est effectivement comme vous dites : ce brave et sympathique Schütz. L'élève n'a pas, en l'occurrence, dépassé son maître Monteverdi.
RépondreSupprimerA contrario, entre Buxtehude et Bach, la question est possible. Car Buxtehude atteint des sommets sur lesquels Bach n'aura qu'à s'appuyer " pour prendre son élan"...
Effectivement, Schûtz, tout "intéressant" qu'il est, est demeuré en retrait de son maître Italien. Et mon choix des termes "brave et sympathique", quoique légèrement condescendant, n'était pas innocent.
RépondreSupprimerQuant à la "filiation" (purement spirituelle, bien entendu) Buxtehude-Bach, elle est difficilement niable, ne serait-ce que parce "le" Jean-Séb' est allé en pélerinage à Lübeck, à l'instar de nombreux autres musiciens, dont Haendel, je crois.
Et il fallait que Buxtehude fût fort reconnu de ses "collègues" pour qu'ils se rendissent dans la sémillante mégalopole de Lübeck afin de l'y recontrer et de s'abreuver à son génie.
Malheureuesmeent, on aura retenu le nom des élèves, et oublié celui du maître. Ce qui est loin d'être exceptionnel, malheureusement.
Quand même ! Je pense que Buxtehude est connu et pas uniquement des organistes.
RépondreSupprimerOui bien sûr. D'autant que Bach, par exemple, n'a pas fondé sa notoriété sur sa toccata !
RépondreSupprimerMais Buxtehude reste quand même un illustre inconnu aux... oreilles du "grand public".