Un jour, qui sait, nous partirons
Pour des contrées intentionnelles
Peuplées de doux oxymorons,
Indécis comme les prunelles
De tes yeux et nous rêverons
D’obscures clartés, de noires chandelles.
Ainsi , là, nous déciderons :
Avons-nous vraiment besoin d’elles ?
Et sur le fil, nous attendrons
Comme le font les hirondelles...
qu'un ver vienne à passer par là
RépondreSupprimernous plongerons, tête sous l'aile
sur ses gras et marrons appâts
c'est bon la bouffe pour hirondelles ?
Marie
Mais elle ne bouffe pas, Madame !
RépondreSupprimerElle picore ! et du bout de bec !
Des moustiques et du gâteau sec,
Du mouron et du vague à l'âme...
Ainsi part-elle au bout du monde
Faire notre plein de souvenir,
Heureuse enfin de revenir,
Quand sa ronde est finie,l'aronde...