César découvre CléopâtreEn déroulant une carpette.
La belle est blanche comme plâtre.
Elle est épuisée, c'est trop bête ...
Pourtant il l'invite à sa fête.
Mais Cléopâtre n’en puit mais,
“Pique du nez “dans son assiette,
S’endort... ne le séduit jamais...
Achille au jardin baguenaude
RépondreSupprimerEt prépare une facétie
A son voisin dont depuis l'aube
Il attend le verbe rassis.
Hélas talonesque érudit
Ton Hilarion s'est fait la malle
Par dessus la haie aujourd'hui
Aucun Lefuneste ne râle!
How romantic, this one.
Marie.
C'est beau comme l'antique ! dirait mon amie Elvire !
RépondreSupprimerDonc "in memoriam Georges Brassens"
Qui s'ils détestait les homos,
Aimait (néanmoins !) les beaux mots...
Pour peu qu'ils fussent un peu grecs
Donc un peu pédés, quoi! les mecs !...
La belle hellène...
Elle séduisit un vieux satrape
Qui avait fuit l’antiquité
Et craignait qu’un jour on l’attrape,
Au point du jour, dans la cité.
Elle recherchait les sybarites
Comme la fraîcheur en été ;
Prêtresse, elle connaissait les rites :
L’amour cent fois prémédité.
Elle chargea d’odieux sycophantes
D’aller répandre à satiété
En mille flèches triomphantes
L’opprobre et la malignité.
Elle entraîna plusieurs stratèges
Qui pour elle avaient déserté
Et le grand Olympe et ses neiges,
A gagner sa féminité.
Il fallut enfin qu’un un archonte,
Soucieux de tranquillité,
D’un contrat passé sur son compte,
Lui fît traverser le Léthé…
Maintenant de son blanc canope,
En un temple protodorique,
Elle se fout vraiment, la salope,
De mon délire anachronique...