15 novembre, 2006

Disparitions

Il y a un tas de choses qui disparaissent, comme ça, sans qu'on s'en aperçoive.

Tenez, par exemple, le grand dais noir que les Pompes Funèbres accrochaient devant la porte des immeubles où il y avait un deuil. Un grand et lourd reps noir à deux pans bordés d’une frange argentée surmonté d’une cantonnière au milieu de laquelle on pouvait voir, argentée elle aussi et sous une couronne, l’initiale du défunt.

4 commentaires:

  1. Anonyme12:43 AM

    cher pp,
    Question: Ces fastes funèbres étaient-ils réservés aux obsèques de 1ière classe ou énorgueillissaient-ils également celles des défunts désargentés?
    Tiens, rigolons un peu, le marbrier et organisateur de pompes funèbres de mon quartier, s'appelle settimio...Tombini!
    A y réflechir, s'il y a quelque chose à sauver chez Brassens, c'est la, les façons qu'il a de mettre en scène la mort et ses rituels même si son pseudo-détachement, sa distanciation factice cache mal à mon avis une vraie trouille de l'autre grand passage...mais bon, c'est humain, non?

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  2. Anonyme9:18 AM

    Moi aussi il me venait d'évoquer le temps "où les gens avaient à coeur de mourir plus haut que leur cul...." Mais je ne me souviens plus de l'auteur de cette chanson. ".........." (silence hypocrite)

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  3. Je crois, effectivement, qu'il s'agissait de classes.Mais ça, ça date des temps où l'on mourrait chez soi ...

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  4. Anonyme1:29 PM

    "La mort est naturelle, et le grand pan est mort"
    J'ai un souvenir de Naples, dès mon arrivée dans ce chaudron j'ai vu un corbillard à l'ancienne traverser une foule qui se signait. Ca t'a un de ces charmes! La mort dans ces moments-là c'est très vivant.

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