Il y a des expressions qui naissent, vivent et disparaissent. Elles sont destinées à marquer une appartenance à un groupe ou à montrer que l'on est à la mode, cette mode qui les fait naître, vivre et mourir.
Tenez par exemple, dans la catégorie des superlatives, vous souvenez-vous de “ C’est bath ” , en vogue dans les années cinquante ( merci Caussimon, : “c‘était bath le temps du tango !” ) et détrônée par “C’est extra” ( merci Léo) . “C’est bath” remplaça probablement, elle même “ C’est épatant ” . “ C’est le pied ” fut une fausse nouveauté, car Céline l’employa , et très tôt, dans un de ses romans ( je ne sais plus lequel -help ! érudits et érudites !)
Aujourd’hui, après avoir usé “ C’est génial ” on dit, semble-t-il , “ c’est kiffant ” après la très éphémère “ C’est la balle ”
Ainsi “ vachement” fut éjecté par “ super ” , “ hyper ”, “ méga ”, “ giga ” ou par le minimaliste " c'est trop"
Moi je trouve tout ça simplement , “ Vachement chouette ” !
Si vous trouvez ça chouette aussi, dites-moi vite vos expressions favorites.
On comparera.
Tenez par exemple, dans la catégorie des superlatives, vous souvenez-vous de “ C’est bath ” , en vogue dans les années cinquante ( merci Caussimon, : “c‘était bath le temps du tango !” ) et détrônée par “C’est extra” ( merci Léo) . “C’est bath” remplaça probablement, elle même “ C’est épatant ” . “ C’est le pied ” fut une fausse nouveauté, car Céline l’employa , et très tôt, dans un de ses romans ( je ne sais plus lequel -help ! érudits et érudites !)
Aujourd’hui, après avoir usé “ C’est génial ” on dit, semble-t-il , “ c’est kiffant ” après la très éphémère “ C’est la balle ”
Ainsi “ vachement” fut éjecté par “ super ” , “ hyper ”, “ méga ”, “ giga ” ou par le minimaliste " c'est trop"
Moi je trouve tout ça simplement , “ Vachement chouette ” !
Si vous trouvez ça chouette aussi, dites-moi vite vos expressions favorites.
On comparera.
Moi je dis "c'est soupe saucisses", parfois tout simplement "soupe sauce" pour faire plus court, ça veut dire "c'est cool", "c'est sympa", et ça remonte à, bigre, drôlement loin, une vieille pub de Knorr du début des années 80, pour une soupe avec des saucisses, à la fin le type disait "soupe saucisse, de Knorr". Comme quoi, ça tient à pas grand chose...
RépondreSupprimerOk ! on prend.
RépondreSupprimerElle est visiblement circonscrite à un territoire limité mais ça n'enlève rien à sa valeur intrinsèque. On prend , j'vous dis !
Moi je me souviens que dans les années 60, quand on parlait d'un vieux, d'un type pas à la mode, ou des parents, on disait "les croulants". Et puis cette expression a disparu.
RépondreSupprimerSinon je viens de découvrir votre blog et j'aime bien...
Meric du compliment.
RépondreSupprimerC'est marrant, il y a deux heures sur France Musiques il y avait une émission consacrée à Ricet Barrier chanteur rigolo (et toujours en activité) . On a rappelé une de ses chansons qui s'appelait "Les croulants". Il y a avait aussi à la même époque les "PPH" acronyme de "Passeront Pas l'Hiver"...
J'ai l'impression qu'à l'époque la durée de vie des expressions était plus longue. Sans doute est-ce dû à ce que les média étaient moins nombreux et moins rapides.
Cordialement