Recette toute simple.
- 1 kilo de Carottes
- de l'ail en pagaille,
- de la muscade en noix, en qsp
- de la crème fraiche,
- une petite échalotte (oignon d' Ashkelon, comme chacun sait ! )
- un poil de ciboulette, fraîche ou séchée ( elle se réhydrate très vite )
Vous faites cuire les carottes dans l'eau.
Quand elles sont cuites, comme il faut mais pas trop, vous les égouttez soigneusement.
Dans un récipient vertical, mixez - les avec l'ail ( une bonne gousse )
Rapez là- dessus force muscade.
Laissez refroidir.
Quand c'est froid, pas avant, mélangez soigneusement la crème fraiche, avec un tout petit peu d'échalotte quasiment rapée et un peu de parmesan qui servira de sel. Si ce n'est pas suffisant, salez.
A la fin, pour faire joli, ( vert sur orange, ça flash ) répandez sur le tout, façon "geste auguste du semeur" de la ciboulette finement hachée.
Mettez au fridg.
Ca vous fait un houmous de carotte tout simple.
Pain grillé, ou simple Poilâne en l'état.
Moi , je bois un petit Rosé avec...
Cher hors- landau, Rosé ou Blanc ?
cherpp, recette pour recette, voici celle, d'un montant modique (seul le safran est un peu onéreux) que je fais une fois par semaine (10 litres d'un coup et ele se congèle très bien) pour rompre le jeûne du ramadan...Allez savoir je ne suis pas musulmane et pas prête de le devenir, mais je fais, par solidarité conjugale, le ramadan. C'est une soupe-plat unique à servir accompagné de datte et d'un filet de citron)
RépondreSupprimerRECETTE HARIRA
1. Dans une grande casserole, verser 1,5 l d’eau, mettre 4 oignons hachés, 1 feuille de laurier, 4 clous de girofle, 8 petites doses de safran, ½ cuillérée à soupe de poivre en poudre, 1 petit piment de cayenne 2 cuillérées à soupe de gros sel, 1 noix de beurre, 300 g de gigot d’agneau ou de mouton coupé en petit cubes et 4 ou 5 morceaux de poitrine d’agneau avec os. Amener à ébullition, couvrir et laisser mijoter à petit feu 1h.
2. Pendant ce temps mélanger dans un grand faitout,1 grosse boîte de concentré de tomate dans 2 litres d’eau, ajouter une noix de beurre,1 cuillérée de gros sel, amener à ébullition et laisser mijoter 1/4 h.
3. Dans un récipient verser 200g de farine fluide et ajouter en mélangeant bien 1 l d’eau.
4. Egoutter une grosse boîte de lentilles préparées, rincer les, et verser dessus le jus d’un citron.
5. Egoutter une grosse boîte de pois chiches et réserver les.
6. Laver et trier et égoutter 2 gros bouquets de persil et 2 grosbouquets de coriandre. Hacher-les grossièrement puis mixer-les finement dans 1 l d’eau
7. Verser doucement le mélange farine+eau dans le faitout contenant la préparation à la tomate, mélanger, y ajouter les lentilles, les pois chiches le contenu entier de la casserole (1), la mixture de persil et coriandre. Rectifier l’assaisonnement.
8. Laisser mijoter 3 heures ou + à feu doux (thermostat 3)
9. Facultatif : ajouter en fin de cuisson 1 verre de vermicelles à potage.
10. Au moment de servir, retirer les morceaux de poitrine et la feuille de laurier, proposer en accompagnement dattes,pâtisseries "orientales", et citron à presser.
NB : la soupe est meilleure préparée la veille pour le lendemain.
Bises. L'anonyme de la famille mariée à un musulman.
Mais ça m'a l'air bon cette affaire.
RépondreSupprimerBon, côté diététique, c'est sûr, c'est pas carancé... Chère anonyme, il ne suffit pas d'un filet de citron pour se faire pardonner le reste...
Cela dit êtes vous sur que ce soit une recette "indigène" pour être actuel ? ce serait pas une recette de bonne soeur, par hasard ?
Bises
cher pp,
RépondreSupprimerPourquoi bonne soeur??? je ne comprends pas mais j'ai quand même l'impression que cela n'est pas à 100% du compliment. Eclairez ma cornette je vous prie.
Bises.
C'était juste un rappel de l'éducation réligieuse et enfantine de certains musulmans...
RépondreSupprimercher pp,
RépondreSupprimerJ'ai pigé! ceci dit la recette est tout ce qu'il y a de plus indigène et traditionnelle, couscous garni et pastilla sont des plats presque"nouvelle cuisine" par rapport à la harira ramadanesque. On peut l'accompagner de revigorantes patisseries dont les ingrédients de base et les modalités de préparation sont une injure à tous les Weight watcher et professeurs Appeldorfer (le diétécien de la tivi) réunis. En gros on mélange en quantité égale de la poudre d'amande à du sucre et de la fleur d'oranger, on fait généreusement frire dans un grand bain d'huile les boulettes, cornes ou doigts ainsi obtenues qui repéchées et pas même égouttées sont,aussi sec, noyées dans le miel d'où elle ressortent, bien gluantes prêtes à être panées dans le sésame. A part ça, 25% de la population marocaine est déjà ou est susceptible d'être diabétique...cala vous étonne? Bises. A côté de cela la cuisine familiale marocaine regorge de mets au goût divin d'une biblique/coranique simplicité. Mes belles soeurs confectionnent notamment, avec de la farine de semoule, du sel et de l'eau de sublimes galettes feuilletées devant lesquels je ne résiste pas qu'enfant je ressitais devant un plat de nouilles beurrées. ceux qui me reconnaissent apprécierons la valeur de la comparaison.
L'anonyme dont l'un des surnoms enfant était la mome-nouille...
Chère anonyme,
RépondreSupprimerVotre syncrétisme culinaire donc culturel me touche car il me rappelle quelqu'un (tiens au fait c'est bientôt le 14 novembre...) qui était à lui seul l'incarnation de l'un de ces mélanges méditerranéens... Ce qui lui permettait dans un musée de décrypter toute la peinture religieuse de quelque bord qu'elle fut... Pour ce qui est du couscous emblématique, il prétendait que le meilleur était le marocain... Ok juif, mais marocain... Nobody's perfect...
Métissez ! Mais tissez donc! ça crée des liens...
C'était la minute lacanienne de PPle Moqueur...