Ne perdez pas un instant, foncez sur : http://www.keskonattend.com. C'est le site du Medef consacré à la formation des jeunes. Tout ça, c'est censé inviter les jeunes en jean et en question à rencontrer un cadre jeune encore, lui aussi, mais avec une grosse cravate, pour qu'il conseille, tutorise...
Il y a un film. Soyez patient,( le site n'est pas à l'image du merveilleux Medef et des ses adhérents, il est lent à charger, bref, pas très performant...) et visionnez- le . C'est proprement magique ! On se croirait dans " Brasil " de Terry Gilliam. Les couleurs sont sinistres, tout est gris, les murs, les cieux chargés de gros nuages lourds, le rythme et les postures des acteurs, invraissemblables, et surtout, surtout du début à la fin, la chanson de Rina Ketty " J'attendrai" ( chanson- fétiche des femmes de prisonniers pendant la guerre 39/45)...
A se demander s'ils n'ont pas envisagé, pour diminuer les chiffres du chômage, de pousser les plus jeunes au suicide par site interposé...
Il y a un film. Soyez patient,( le site n'est pas à l'image du merveilleux Medef et des ses adhérents, il est lent à charger, bref, pas très performant...) et visionnez- le . C'est proprement magique ! On se croirait dans " Brasil " de Terry Gilliam. Les couleurs sont sinistres, tout est gris, les murs, les cieux chargés de gros nuages lourds, le rythme et les postures des acteurs, invraissemblables, et surtout, surtout du début à la fin, la chanson de Rina Ketty " J'attendrai" ( chanson- fétiche des femmes de prisonniers pendant la guerre 39/45)...
A se demander s'ils n'ont pas envisagé, pour diminuer les chiffres du chômage, de pousser les plus jeunes au suicide par site interposé...
Cher pp,
RépondreSupprimerAh marcel aymé! C'est ma petite madeleine à moi...Souvenir de lecture que je faisais petite fille dans le placard d'une lingerie poitevine.Les marcel aymé (Brûlebois, la Vouivre, Lucienne et le Boucher, Clérambard, La jument verte,Uranus, Le passe-muraille...)se trouvaient au fond de l'étagère du haut qui courait tout le long du placard.Les couvertures étaient écornées, le papier jauni et des pages s'échappait une fine poussière qui piquait le nez. Aux confins du placard aux portes coulissantes (j'ai encore le bruit dans l'oreille) et du grenier, on trouvait également d'anciens n° Du Rire et de l'Assiette au beurre dont les dessins m'interloquaient sans plus.Il y avait aussi la nausée de sartre. Rétrospectivement je crois que c'était en fait un petit "enfer" où les livres à ne pas mettre entre toutes les mains ( et elles étaient nombreuses) étaient rassemblés.Enfer o combien désirable.Les livres convenables (mazo de la Roche, Troyat, herriat Cronin, daphné du maurier) étaient dans le bibliothèque vitrée du salon en bas. Mon plaisir consistait dans je couchais chez ma grand -mère, dans le cosy de la lingerie j'y tenais, à lire une grande partie de la nuit. C'est là sans doute que j'ai connu mes plus vives émotions de jeune lectrice romanesque ( Sarn de Mary Webb, jane Eyre de Charlotte Bronte). Cette pièce était magique avec ses murs ripolinés et graffités/tagués avant l'heure et je la préférais à la belle chambre rose à alcôve et salle de bains qui se trouvait de l'autre côté du palier. Marcel Aymé petite madeleine vous-dis-je mais pas uniquement. Peu d'écrivains avaient comme lui (et quand même aussiAnatole France et Le Rger martin du gard de Belle france)ce talent de dire aussi simplement et justement tant de trucs fondamentaux.Les contes du chats perchés sont de vrais contes initiatiques ( la mort du cygne, le désir de beauté du cochon, les efforts vains de la panthère pour résister à sa nature carnivore);lucienne et le Boucher est, à sa facçon , un très joli essai sur les fantasmes et les dangers d'en être les objets , et en matière de fantaisie telle qu'elles se déploie dans les nouvelles , je ne pense pas qu'il y ait eu au 20ième siècle en france d'écrivains aussi doués que Marcel Aymé. Boris Vian qui n'a pas fait que des choses nulles (cf chanson) est en la matière à Marcel Aymé ce que Houllebecq est à céline,BHL à Malraux etc...Pour le confort intllectuel, j'avais 13-1' ans quand je l'ai lu, j'avoue n'en n'avoir pas gardé un souvenir impérissable.
Ca y est . je suis rassasiée. merci. Bises.
Ah la lingerie ! qui jamais ne vit un linge mais tant de rêves repassés...
RépondreSupprimerLes murs étaient, en fait, bruts de plâtres, mais effectivement grafittés à l'extrême...
Il y a et c'est ça qui est " merveilleux", des transferts de lieux et d'objets. Les livres étaient, certes dans la lingerie aux portes coulissantes mais aussi dans la bibliothèque du salon aux portes tout autant coulissantes... Et sans vouloir vous accuser, peut-être les portiez-vous "d'en bas en haut", pour mieux les lire en cachette...
Il y a des lieux, quoi que nous ne soyons pas de la même génération, où nous avons été heureux de la même manière...
Ah ! Delphine et Marinette ! Vous vous souvenez ?
Affectueusement.
J'oubliais ! Le responsable, pour ce qui de Marcel Aymé, c'est votre grand'père...
RépondreSupprimercher pp,
RépondreSupprimernon, non, pour jane Eyre OK, mais pour les marcel aymé, juré, raché,ce n'est pas moi qui les emportais du bas vers le haut.Ainsi donc j'ai été plus marqué par mon grand-père que je le croyais. Pour ce qui est des portes coulissantes, elles ne faisaient pas le même bruit, plus clair pour la bibliothèque d'en bas, plus sourd pour la lingerie bien timbré et rond pour celles de la cuisine.
J'avais oublié celles de la cuisine.
RépondreSupprimerPour ce qui est du "Confort intellectuel" comme je disais à Hors- landau, ça ne s'adresse pas à de jeunes cerveaux car c'est l'expression de préoccupations d'un autre age...
à relire donc!
Bises
"le site n'est pas à l'image du merveilleux Medef et des ses adhérents, il est lent à charger, bref, pas très performant..."
RépondreSupprimerIronie, sans doute!
J'ai travaillé dans une organisation patronale (pas le MEDEF) et je peux vous dire que la modernité n'est pas leur tasse de thé. Sur le plan social, leur siècle, ce n'est pas le 21ème, ni le 20ème, c'est plutôt le 19ème...
Ironie, bien sûr, et foutage de gueule...
RépondreSupprimerLa Parisot, fait la moue parce que Galopin de Villesout fait au smigard une petite aumone annuelle et pré-électorale. 19° siècle ? mais non , cher Eric, c'est vers le moyen-âge qu'il veulent nous entraîner...
Vous avez travaillé pour une organisation patronnale ? vous en êtes sorti, bravo. Sans doute avez -vous des choses intéressantes à raconter ?
amicalement