La peur des mots

C'est lamentable...

Comme Juppé, comme Baladur, il a perdu... Mais contrairement à ses glorieux aînés, il ne veut pas le reconnaître, un peu comme dans Monty Python Sacré Graal, ces chevaliers que Gallaad met en pièces et qui continuent, niant toute réalité, de le traîter de lâche et de dégonflé à chaque coup qu'il leur porte.

La peur des mots... Prononcer "abrogation" est impossible comme si cela revenait à reconnaître une réalité tangible. Alors on trouve autre chose. Le problème c'est que, devant ce refus de la réalité de l'abrogation, on peut s'imaginer que la réalité du remplacement ne sera pas plus prise en compte. La réalité...Ces gens vivent-ils donc dans un rêve permanent ? Sans doute . Le rêve du pouvoir, ou à défaut celui du paraître, le rêve du rêve en quelque sorte...

C'est lamentable, c'est grave aussi ...

Bon, maintenant que cette question est pratiquement réglée, quel est le coup foireux qu'ils nous préparent en douce ?