Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais on voudrait nous faire croire que la France qui se révolte serait la honte de l' Europe... Une France réactionnaire, allergique à toute réforme imposée (et non proposée) par un gouvernement de droite dont on sait qu'il est par essence, par goût et par devoir le paradigme de la modernité, une France qui refuserait ce que ses concitoyens européens accepteraient avec bonheur... Mais ça fait exactement un an que la France refuse qu'on lui fasse prendre des vessies pour des lanternes... La crise actuelle s'inscrit dans la continuité du refus de la mascarade européenne de l'an passé. Non la France n'est pas la honte de l' Europe, elle est au contraire son honneur. Et je crois que les leaders européens libéraux ( de droite et hélas de gauche) n'ont qu'une crainte, c'est que cette propension de la France à refléchir fasse tache d'huile...
Il y a maintenant une autre évidence... Du temps de de Gaulle et surtout avant, la France était une gérontocratie d'hommes de 75 ans. La France est aujourd'hui une gérontocratie d'hommes et désormais de femmes de 50 ans...Bravo pour le progrès.
Or les jeunes qui manifestent, et qui ont entre 12 et 25 ans, ont un cerveau qui fonctionne plus vite que celui d'un énarque quinquagénaire, les confrontations radiophoniques actuelles en sont la preuve, autant que la manière dont le gouvernement patauge dans l'incertain. Les "gamins" d'aujourd'hui ont accès à l'information et on ne peut plus les manipuler sur ce plan comme on pouvait le faire avant. Ils maîtrisent aussi fort bien la dialectique (ce qui tendrait d'ailleurs à mettre un bémol à une part de la réalité de l'échec scolaire) . Ajoutez à cela que les amis de ce gouvernement de droite ont innondé par simple appât du gain le "marché des jeunes" de cet outil finalement et involontairement révolutionnaire qu'est le portable (et dont ce serait le seul et réel intérêt) . Le libéralisme, comme les empires de l'Antiquité et les dictatures plus récentes, génère sa propre perte. Pour ce qui est des jeunes actuellement en révolte, on devrait tous se réjouir de leur énergie et de leur conscience politique au sens noble du terme puisqu'il met en exergue de sa revendication l'envie du bonheur avant celle du profit . Je ne sais pas si vous vous souvenez, en 1968, il y avait dans la révolte un érotisme avéré. Hélas pour eux, les jeunes d'aujourd'hui n'ont pas "la tête à ça". Ils sont nés à l'ère du Sida, et ne veulent pas en plus se faire baiser par des cinquantenaires cacochymes assoiffés de pouvoir et bêtes comme des cochons, pardon pour les cochons*.
Car on entend déjà la révolte qui gronde
( Leitmotiv du Moqueur : Chanson des Canuts, comme chacun sait )
* car cette reflexion nocturne est le fruit d'une discussion, autour de côtes de porc aux lentilles, de PP le Moqueur et de son compagnon...
Il y a maintenant une autre évidence... Du temps de de Gaulle et surtout avant, la France était une gérontocratie d'hommes de 75 ans. La France est aujourd'hui une gérontocratie d'hommes et désormais de femmes de 50 ans...Bravo pour le progrès.
Or les jeunes qui manifestent, et qui ont entre 12 et 25 ans, ont un cerveau qui fonctionne plus vite que celui d'un énarque quinquagénaire, les confrontations radiophoniques actuelles en sont la preuve, autant que la manière dont le gouvernement patauge dans l'incertain. Les "gamins" d'aujourd'hui ont accès à l'information et on ne peut plus les manipuler sur ce plan comme on pouvait le faire avant. Ils maîtrisent aussi fort bien la dialectique (ce qui tendrait d'ailleurs à mettre un bémol à une part de la réalité de l'échec scolaire) . Ajoutez à cela que les amis de ce gouvernement de droite ont innondé par simple appât du gain le "marché des jeunes" de cet outil finalement et involontairement révolutionnaire qu'est le portable (et dont ce serait le seul et réel intérêt) . Le libéralisme, comme les empires de l'Antiquité et les dictatures plus récentes, génère sa propre perte. Pour ce qui est des jeunes actuellement en révolte, on devrait tous se réjouir de leur énergie et de leur conscience politique au sens noble du terme puisqu'il met en exergue de sa revendication l'envie du bonheur avant celle du profit . Je ne sais pas si vous vous souvenez, en 1968, il y avait dans la révolte un érotisme avéré. Hélas pour eux, les jeunes d'aujourd'hui n'ont pas "la tête à ça". Ils sont nés à l'ère du Sida, et ne veulent pas en plus se faire baiser par des cinquantenaires cacochymes assoiffés de pouvoir et bêtes comme des cochons, pardon pour les cochons*.
Car on entend déjà la révolte qui gronde
( Leitmotiv du Moqueur : Chanson des Canuts, comme chacun sait )
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