Comme il ne fait pas très beau, je me fais sur le net un petit tour de Turquie. Istanbul, bien sûr et ce soir, une visite à Dolmabahce, sorte de Versailles Napoléon III auprès duquel les baroqueries de Louis II de Bavière, qui lui sont à peu près contemporaines, semblent résolument marquées de rigueur calviniste...
Et puis, chemin faisant, j'arrive à Gaziantep... Peu de gens connaissent Gaziantep, c'est pourtant la troisième ou quatrième ville de Turquie. Mais c'est surtout l'une des plus belles. Gaziantep est située dans le sud-est de l'Anatolie, près de la frontière syrienne, à deux pas de l'Euphrate, au coeur du monde hittite. C'est une ville riche où l'on cultive la pistache et où l'on mange les meilleures de toutes ces patisseries qui ruissellent de miel, car faut-il le rappeler, Gaziantep est la capitale mondiale du baklava sublime.. Mais ce n'est pas tout... La Gaziantep ancienne est faite d'une pierre blanche qui lui donne au soleil des allures "castillanes-andalouses", avec ses rampes, ses balcons, ses jalousies de fer forgé qui s'agrippent aux fenêtres où l'on croit deviner, oui ! jusque là aussi, l'ombre d'Aziadé. Gaziantep n'est plus dans la steppe anatolienne, elle se frotte alors au bizarre kurdistan, se tourne enfin et s'offre au désert syrien. Il y fait chaud l'été et il n'est pas de lieu où j'ai eu autant soif... J'y étais un quinze aôut il y a trente cinq ans. Nous arrivâmes un soir....
Et c'est là que je viens d'avoir un choc... Car la première photo de Gaziantep que je trouve, c'est celle de l'hôtel où je dormis ce soir ... C'était, à l'époque un ancien palace, sorte de petit Danieli austère, mâtiné de caravensérail ( nous sommes sur la route de la soie )... Il était surtout .fortement délabré avec son hall à la toiture de verre par endroits colmatée, ses galeries intérieures évoquant Piranese, son grand escalier latéral ; au sol, une belle et simple mosaïque inspirée de celles que l'on peut voir dans les sites antiques alentour. Attachée à l'établissement, une vieille hétaïre hâve et fort édentée proposait ses services...
Vous allez me dire, mais que faisiez-vous, Le Moqueur, un soir d'été à Gaziantep?
C'est tout simple, mes amis :
je revenais du nord,
de loin,
de Trébizonde...
Et puis, chemin faisant, j'arrive à Gaziantep... Peu de gens connaissent Gaziantep, c'est pourtant la troisième ou quatrième ville de Turquie. Mais c'est surtout l'une des plus belles. Gaziantep est située dans le sud-est de l'Anatolie, près de la frontière syrienne, à deux pas de l'Euphrate, au coeur du monde hittite. C'est une ville riche où l'on cultive la pistache et où l'on mange les meilleures de toutes ces patisseries qui ruissellent de miel, car faut-il le rappeler, Gaziantep est la capitale mondiale du baklava sublime.. Mais ce n'est pas tout... La Gaziantep ancienne est faite d'une pierre blanche qui lui donne au soleil des allures "castillanes-andalouses", avec ses rampes, ses balcons, ses jalousies de fer forgé qui s'agrippent aux fenêtres où l'on croit deviner, oui ! jusque là aussi, l'ombre d'Aziadé. Gaziantep n'est plus dans la steppe anatolienne, elle se frotte alors au bizarre kurdistan, se tourne enfin et s'offre au désert syrien. Il y fait chaud l'été et il n'est pas de lieu où j'ai eu autant soif... J'y étais un quinze aôut il y a trente cinq ans. Nous arrivâmes un soir....
Et c'est là que je viens d'avoir un choc... Car la première photo de Gaziantep que je trouve, c'est celle de l'hôtel où je dormis ce soir ... C'était, à l'époque un ancien palace, sorte de petit Danieli austère, mâtiné de caravensérail ( nous sommes sur la route de la soie )... Il était surtout .fortement délabré avec son hall à la toiture de verre par endroits colmatée, ses galeries intérieures évoquant Piranese, son grand escalier latéral ; au sol, une belle et simple mosaïque inspirée de celles que l'on peut voir dans les sites antiques alentour. Attachée à l'établissement, une vieille hétaïre hâve et fort édentée proposait ses services...
Vous allez me dire, mais que faisiez-vous, Le Moqueur, un soir d'été à Gaziantep?
C'est tout simple, mes amis :
je revenais du nord,
de loin,
de Trébizonde...
Nostalgie, pour nostalgie, mon gaziantep et mon trabzon à moi, ont été en Turquie (1987 déjà)la hiératique ERzurum et Dogubayazit l'interlope sur fond d'Ararat et mini-taj-mahal perché au somment d'une jolie coLline. Quel pays fabuleux que la Turquie, du Bosphore à Erevan de Trazbon à Ephèse, en passant par Konya et Ankara. Melange particulier d'extrême douceur languide et de vitalité presque brutale.
RépondreSupprimerJ'ai fait un bon voyage, il ne manquait que l'accent.
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