27 février, 2006

Une petite sieste et après , hop ! au lit

J'écoute cet après-midi une émission sur le sommeil... Rien de bien nouveau, pas de nouvelles découvertes étonnantes sur le plan physiologique, rien que des choses qu'on sait déjà. On en vient donc à parler du plaisir de dormir. Des auditeurs appellent qui sont d'ailleurs plutôt des auditrices, c'est l'heure qui veut ça. Il ressort de ces appels que le sommeil est mal vu, que dormir c'est perdre son temps, et que l'état de veille est selon les cultures inspirées par les religions monothéistes, ( pour une fois on ne parle pas de cette fameuse et indéfinissable civililisation judéo-chrétienne) une manière de lutter contre les ténèbres, bref contre le diable. Pour ma part j'aime dormir. J'aime peut-être surtout l'endormissement, ce moment où l'on bascule... Je garde un souvenir particulièrement agréable de l'endormissement pré-opératoire médicamenteux. Et Dieu sait que c'est plutôt bref. Même si je ne dors pas énormément, je vous jure que j'en profite...

Mais pour en revenir à ceux qui pensent que dormir c'est mourir un peu, et qu'une personne perd sa dignité en consacrant trop de temps à ce plaisir perdu, je voudrais quand même rappeler que la période journalière vouée au travail rémunérateur est pour le moins sujette à discussion... En effet, sur les huit heures quotidiennes de travail, combien sont réellement efficaces ? Car excepté le cas des tâches répétitives sanctionnées immédiatement par la production d'objets manufacturés ou celui de travaux manuels avec obligation de résultat, je suis persuadé que le travail effectué en huit heures pourrait l' être en quatre... Mise en route matinale, pauses café, déjeuner même rapide, mauvaise organisation, rêveries diverses... On pourrait réellement rentrer chez soi plus tôt...

Le cadre qui rentre chez lui à dix heures du soir fait, soit de la représentation, soit preuve d'inefficacité.

Je ne crois pas aux gens débordés...

Ce serait donc tout aussi intéressant de parler de la période de vigilence et de son utilisation que de culpabiliser ceux qui profitent du sommeil pour faire fonctionner leur neurones, et libérer leurs endorphines...

Allez, bonne nuit , c'est l'heure!

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