19 février, 2006

A peine le dos tourné...

Ca y est le revoila.
Pendant que le grand-père est parti avec la fille Chaudron et Frau Blücher ( vous n'avez pas remarqué que notre ministre de l'indéfense ressemble de plus en plus à la gouvernante de Frankenstein Junior ?) au Siam, puis aux Indes, le Sarkozy en profite.

Et vous savez à quoi il pense ?
A la "France d'après..."
Rarement slogan n'aura été aussi vide de sens au point d'en déborder... Avec ce genre de truc on peut tout imaginer... et d'ailleurs pas de raison de s'en priver. La France d'après qui ?, la France d'après quoi ?... Mais pour celui qui ose mitonner un tel rata, ça n'a aucune importance, c'est clairement dit... Ca me rapelle la question de Coluche " Quelle différence y-a-t-il entre un pigeon?" Le plus extraordinaire dans l'histoire c'est que la personne qui propose ce grand élan mobilisateur fait partie intégrante et solidaire de ce dont il est censé nous débarasser et préparer la suite... Ce qu'il dit c'est tout simplement, "votez pour moi afin de mettre un terme à la politique à laquelle je participe activement aujourd'hui... Et un peu comme dans la chanson des Dalton de Dassin, " il se livrait lui-même pour toucher la prime..."

L'absence dans la formule d'un substantif, nom commun, voire patronyme, est censée rendre l'ellipse consensuelle. Elle réussit surtout à mettre en évidence cette course au non-sens du discours politique actuel.

On a donc une première proposition qui est comme on vient de le voir elliptique : Je propose, pour la France d'après( -------), une politique. ( On ne dit pas laquelle, pas plus qu'on ne précise ce qui doit suivre "après").
On redevient en revanche extrêmement précis même si ce n'est pas encore proféré pour la proposition corollaire:
Votez pour qui ?
Votez pour moi ( sous et bien entendu !)

Si j'étais électeur je serais furieux. Or je suis électeur...


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