Les miens comme ceux des autres, et je ne trouve jamais ça honteux puisque c'est souvent le meilleur moyen d'être sincère, et en plus c'est drôle parce que surprenant. C'est aussi parfois ce qui permet aux personnes les moins "spirituelles" de faire des mots d'esprits. Le lapsus c'est un peu comme la poésie telle que la définissait Bruno Schulz "...un court-circuit de sens qui se produit entre les mots..."
"Un mot pour un autre". L'invention est de Jean Tardieu, poète s'il en fut. Le lapsus c'est effectivement un mot pour un autre. Et c'est aussi amusant que la courte pièce de Tardieu qui est le résultat d'une démarche tout à fait inverse, celle de la reflexion. Une amie très chère dont la grand mère et elle même étaient et sont proches des Tardieu m'a raconté que la mère de Jean, harpiste, recevait ses élèves à son domicile et qu'il lui arrivait pendant ses leçons de surveiller en même temps sa cuisine. Ce qui produisait parfois ces mélanges dont Jean Tardieu se souviendra. Il arrivait que dans son élan, à la fois à sa harpe et à ses fourneaux, Caroline Tardieu corrigeant son élève disait " cotelette!" au lieu de "fa dièse... Petite histoire qui sortie de son contexte est bonne pour Lodéon et Ruggieri...
Vous vous doutez bien que ce sont "les lapsus" de Chirac et ceux de Holande qui m'ont conduit vers ce sujet.
Certains ont prétendu que ceux de Chirac étaient dus à une cause grave lièe à son état de santé.
En gros, que le vieux se fissure.
Mais si on fait le compte, Chirac en a commis 5 et Holande 2, (encore que sur les deux, l'un étant une inversion de propositions, il ne peut pas être vraiment considéré comme un lapsus). Mais Holande étant beaucoup plus jeune, je serais, pour ma part, plus inquiet à son sujet ...
On ne va pas ici analyser les glissements chiraquiens
Compétition pour compétitivité
Volonté pour voie
Contexte personnel pour contact personnel
Discours pour discontinuité
S'étendre pour s'étonner.
car, avec ou sans lapsus, ça fait des années qu'il dit n'importe quoi.
On ne va pas non plus s'occuper de ceux de Holande
Rassembler la droite pour faire échec à la gauche
Prendre les préoccupations d'usage.
On va en revanche s'en émerveiller.
Car ces événements sont plus importants qu'ils ne paraissent et la manière dont ils ont fait la une des journaux, laisse penser que la langue de bois est en train de devenir pour ceux dont c'est le moyen d'expression quotidien, le champ miné de la psychanalise... C'est à dire que désormais même en utilisant un vocabulaire et une syntaxe rudimentaires destinés à cette communication salvatrice, vous n'êtes plus à l'abri du lapsus destructurateur donc destructeur...
Attention ! Votre langue vous trahit, votre langue vous perdra. Sachez que, comme votre pensée ne vole pas très haut, ses défauts vont se faire de plus en plus apparents, même pour ceux à qui vous vous adressez en croyant avec votre mépris coutumier les manipuler...
"Un mot pour un autre". L'invention est de Jean Tardieu, poète s'il en fut. Le lapsus c'est effectivement un mot pour un autre. Et c'est aussi amusant que la courte pièce de Tardieu qui est le résultat d'une démarche tout à fait inverse, celle de la reflexion. Une amie très chère dont la grand mère et elle même étaient et sont proches des Tardieu m'a raconté que la mère de Jean, harpiste, recevait ses élèves à son domicile et qu'il lui arrivait pendant ses leçons de surveiller en même temps sa cuisine. Ce qui produisait parfois ces mélanges dont Jean Tardieu se souviendra. Il arrivait que dans son élan, à la fois à sa harpe et à ses fourneaux, Caroline Tardieu corrigeant son élève disait " cotelette!" au lieu de "fa dièse... Petite histoire qui sortie de son contexte est bonne pour Lodéon et Ruggieri...
Vous vous doutez bien que ce sont "les lapsus" de Chirac et ceux de Holande qui m'ont conduit vers ce sujet.
Certains ont prétendu que ceux de Chirac étaient dus à une cause grave lièe à son état de santé.
En gros, que le vieux se fissure.
Mais si on fait le compte, Chirac en a commis 5 et Holande 2, (encore que sur les deux, l'un étant une inversion de propositions, il ne peut pas être vraiment considéré comme un lapsus). Mais Holande étant beaucoup plus jeune, je serais, pour ma part, plus inquiet à son sujet ...
On ne va pas ici analyser les glissements chiraquiens
Compétition pour compétitivité
Volonté pour voie
Contexte personnel pour contact personnel
Discours pour discontinuité
S'étendre pour s'étonner.
car, avec ou sans lapsus, ça fait des années qu'il dit n'importe quoi.
On ne va pas non plus s'occuper de ceux de Holande
Rassembler la droite pour faire échec à la gauche
Prendre les préoccupations d'usage.
On va en revanche s'en émerveiller.
Car ces événements sont plus importants qu'ils ne paraissent et la manière dont ils ont fait la une des journaux, laisse penser que la langue de bois est en train de devenir pour ceux dont c'est le moyen d'expression quotidien, le champ miné de la psychanalise... C'est à dire que désormais même en utilisant un vocabulaire et une syntaxe rudimentaires destinés à cette communication salvatrice, vous n'êtes plus à l'abri du lapsus destructurateur donc destructeur...
Attention ! Votre langue vous trahit, votre langue vous perdra. Sachez que, comme votre pensée ne vole pas très haut, ses défauts vont se faire de plus en plus apparents, même pour ceux à qui vous vous adressez en croyant avec votre mépris coutumier les manipuler...
je ne mets pas en doute vos connaissances en orthographe, cher P.P., mais je mettrais plutôt sur le compte de votre rapidité héréditaire et légendaire les deux "i" qui, dans votre texte, auraient dû être des "y". Sans moquerie bien sûr...
RépondreSupprimerCher(e) anonyme
RépondreSupprimerJe bats ma coulpe,mais vous n'ignorez pas maintenant que ma faiblesse relève plus d'un problème moteur que d'une incurable méconnaissance de l'orthographe...
Le blog serait donc une multi, une poly - thérapie, et de ce fait une ergothérapie... la plus longue comme chacun sait...
La bise !