09 novembre, 2005

Help ! Zu Hilff ! Aïuto, Y a Sarkozy dans ma fenêtre

J'ouvre à l'instant mon blog et que vois-je dans la lucarne consacrée à la publicité ? Le fameux appel de l'U.M.P à soutenir la politique de N. Sarkozy.
Je devrais piquer une crise, m'énerver, m'empourprer, lacher l'adrénaline.
Fi donc, même pas... ( J'étais prévenu par France Inter dès ce matin...)
Oublions tout ça, bravo aux informaticiens de l'U.M.P-un point c'est tout-.

Non, ce n'est pas tout.
A l'U.M.P , ou au ministère de l'intérieur, puisqu'il semble que ce soit désormais la même chose, sait-on enfin pourquoi ces deux gamins sont allés mourrir dans ce tranformateur ? Cela va faire bientôt deux semaines qu'ils sont morts. Je m'étonne de ce qu'un ministre aussi efficace que M. Sarkozy n'ait pas encore la réponse.

Pour ce qui est de la grenade, on sait, elle est tombée là par hasard dans la mosquée , comme la bouteille de Coca dans les Dieux sont tombés sur la tête.

Mais les deux enfants, tout de même, on devrait savoir maintenant.

Je la sais, moi, la vérité !

C'est que, voulant devancer Monsieur Galopin de Villesout dans son projet de les mettre en apprentissage pour, dans quelques années, faire carrière à E.D.F- Privatisée, ils sont allés nuitamment et dans un but fort louable, s'initier en secret aux mystères de l'électricité.

Je sais, ça devient une idée fixe, je frôle le radotage, le gâtisme me guette, l'épanalepse me tente...

Tans pis, je remettrais ça demain.

Quand un journaliste ou une femme politique est prise en otage, la coutûme veut désormais, et c'est très bien ainsi, qu'on annonce chaque jour la durée de l'épreuve ; pourquoi de la même manière ne pas faire état chaque jour de la durée du mystère de la mort de ces deux enfants.

X et Y( on ne connait même pas leurs noms ou même leurs prénoms) sont mort le ....... (qui peut dire quand exactement ? )

Aujourd'hui X-ième jour de mystère autour des raisons de leur mort.

A demain

Post-scriptum.

Pour ce qui est de l'appel au soutient de la politique de N. Sarkozy, je pensais que cette politique était celle du gouvernement dans sa globalité et qu'elle était le fruit d'une volonté émanant en premier lieu du Chef de l'État, puis de son premier Ministre. Cette invitation courtoise tend à prouver que la politique du ministère de l'intérieur est de facto parfaitement autonome.

J'ai pour ma part et aujourd'hui, de la vie politique française une impression plutôt mérovingienne... Un roi fainéant qui règne et des maires du palais qui gouvernent pour leur compte...C'est d'une modernité fulgurante.


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